En février, la pointe du Cap Fréhel et ses habitants se préparent pour le printemps
Ces derniers temps, j’ai fait plusieurs descentes à différents endroits du Cap Fréhel. Je me suis promené en contrebas de la pointe, sous la corne de brume, je suis allé dans les failles de l’est et de l’ouest du Cap…
Je vous en ramène quelques situations que l’on peut rarement admirer à l’œil, sauf à passer en bateau car tout cela se passe dans des endroits escarpés peu accessibles.
La roche est reine
Lorsque l’on s’approche de la pointe du Cap Fréhel et que l’on descend un peu, sous la zone habituelle fréquentée par les touristes, on se retrouve nez à nez avec le grès. Du rocher tout découpé, qui à certains endroits et selon notre imagination forme de rigolos visages en paréidolie. Mais aussi du rocher imposant, fort, battu par les vagues…
Ou encore de la roche sur laquelle la végétation, les lichens principalement, cherche à s’établir tant bien que mal, arrosée qu’elle est par l’eau salée projetée par le vent…
C’est enfin une vue magnifique sur les falaises de l’Anse des Sévignés !
Les oiseaux préparent les nids
La pointe du Cap q, c’est aussi, si l’on y prête attention et que l’on y va doucement, pour ne pas les effrayer, un immeuble à oiseaux de mer divers, certains l’habitant toute l’année et d’autres revenant en nombre pour nicher au printemps. D’ailleurs, qui a dit que février était au printemps ? Nos oiseaux auraient-ils décidé de prendre de l’avance ou bien est-ce, là encore, un symptôme du changement climatique ?
J’ai profité de cette période pour aller les voir de près afin de ne pas les déranger lorsqu’ils nicheront vraiment.
Dès à présent, les cormorans sont à la recherche de brins d’herbe et autres brindilles qui leur serviront à préparer le nid douillet des futurs petits. Les mouettes se laissent porter par le vent et volent en bande avant de se reposer tranquillement sur leur bout de rocher.
Panorama photo (cliquez sur la photo ci-dessous pour ouvrir le panorama)