L’extrême ouest de l’Europe : l’île d’Ouessant
Le photomarcheur a profité d’un week-end ensoleillé du mois de septembre pour aller à la découverte d’Ouessant, l’île la plus à l’ouest de la Bretagne.
Arrivé au Conquet en fin d’après-midi pour profiter d’un magnifique coucher de soleil sur le phare de Kermorvan, il a non seulement bénéficié, pendant cette prise, d’un ciel superbe, d’un instant calme et voluptueux, comme un temps suspendu, mais a eu également la chance de participer à un ballet de dauphins qui profitaient, comme lui, de la fin de journée au large du phare.
Le lendemain, il s’est levé aux aurores pour profiter du premier bateau à destination de l’île qu’il souhaitait découvrir. La traversée était déjà le début du voyage et apercevoir l’île et sa tour radar, puis le phare du Stiff suscitait déjà son intérêt pour l’île et ses trésors.
À la découverte d’Ouessant, l’île aux 5 phares
Ouessant est en effet une magnifique petite île battue par les vents, souvent violents, comme le montre sa végétation très plate (peu d’arbres) et sa faune : les célèbres moutons et quelques chèvres, pour ce qui est de l’élevage et les traditionnels oiseaux marins par ailleurs. Cette île de 38 kms de circonférence est parcourue de petits chemins et routes à découvrir progressivement, à pied ou à vélo. Les balades le long du chemin côtier permettent de découvrir les différents paysages : l’ouest, sauvage, avec son célèbre phare de Créac’h ; le nord, plus abrité et son point de vue sur l’île de Keller ; le sud-est avec son petit port d’Ar Lan, sa plage…
Au fur et à mesure de la balade, cette île donne une impression de sérénité, de temps arrêté, d’une activité humaine qui s’accorde si bien à la rudesse de l’environnement : de jolies petites maisons éparpillées dans toute l’île, quelques prés totalement tondus par les moutons…
Cela dit, comme il est chanceux (ou est-ce un signe du changement climatique), le photomarcheur n’a eu que du ciel bleu et une belle chaleur d’été indien. Il a pu fixer quelques instants et points de vue qu’il souhaite partager ici.
Au retour, le bateau faisait halte à Molène ; une autre destination attrayante et peut-être sa prochaine sortie hors du grand site Cap d’Erquy – Cap Fréhel.
Cette région est tellement symbolisée par ses phares qu’il ne pouvait la quitter sans repasser par la Pointe St Mathieu (lieu prisé des photographes), son phare et son abbaye en ruine, qu’il avaient entrevus sur le bateau de retour…